On dit souvent que la maison est là où le cœur est. Dans mon cas, c’est à beaucoup d’endroits, puisqu’il m’arrive souvent de laisser un petit bout de mon cœur en échange de toute la beauté du monde, de toute la générosité des gens que je rencontre.
Je reviens de Koh Phayam, une île au sud de la Thaïlande qui résiste toujours au tourisme de masse et je suis (encore) tombée en amour. Dans cet endroit, j’ai trouvé ressourcement et inspiration, mais surtout, j’ai trouvé d’autres membres de ma tribu - de MES tribus, devrais-je plutôt dire! Vous savez, cette étincelle qui s’allume dans les yeux de ceux qui parlent le même langage, de ceux qui partagent les mêmes idées et passions? Il y a d’abord eu Max, Freddy et Marcus, d’autres touristes rebels qui préfèrent s’installer pour un petit bout et graviter autour des mêmes endroits que de tout voir, tout visiter. C’est en leur compagnie qu’on a fait des feux sur la plage, qu’on partageait nos repas au restaurant du coin et qu’on faisait des jam improvisés. Puis, il y a eu Ben et Tabia, les Allemands acrobates qui jouent avec le feu (littéralement). C’est avec eux que j’ai parlé de yoga et de cirque et qu’on a joué tout un après-midi à se virer à l’envers et à se grimper dessus. Ensemble, nous avons partagé nos connaissances de l’acroyoga et nous avons poussé notre pratique une coche plus loin. Et finalement, il y a eu la gang de massothérapeutes qui nous ont massées, Kéane et moi, mais avec qui on est restées en contact parce qu’elles sont tellement belles à voir aller, dévouées et passionnées par leur travail et qu’elles sont vraiment drôles à côtoyer. Avec elles, j’ai eu le privilège et l’honneur de faire une soirée d’échange de massage durant lequel on s’observait et on se donnait du feed-back et des conseils mutuels. Le sentiment de connecter avec ce groupe de femmes et de partager les mêmes intérêts, ça m’a vraiment remplit le cœur de gratitude. Ce n’était plus Gab, la touriste et elles, les locales. C’était nous, les massothérapeutes et même si on baragouinait chacune dans notre langage, on arrivait à vraiment se comprendre. Et c’est exactement ce sentiment d’appartenance qui m’a pincé le cœur quand on a finalement pris le scooter-taxi pour s’en aller le dernier matin. Nous n’étions venues sur cette île que pour relaxer et vraiment prendre notre rythme de voyage, mais nous y aurons finalement aussi trouvé d’autres âmes avec qui connecter.
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Mai 2018
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