C'est du chinois! 4

Parfois, il suffit seulement d'être assise sur une terrasse, cocktail en main pour réaliser qu'on est à l'autre bout du monde...et adorer ça. Ce sentiment d'être à la bonne place au bon moment, même si on n’est pas vraiment à sa place. Juste regarder le monde passer, le tourbillon des gens qui vivent leur quotidien en ne voyant plus vraiment ce qui les entoure.

Ah, ce que j'aime voyager. Constante découverte, une ouverture de l'esprit en continu, les yeux qui s'émerveillent dans ce nouvel environnement, tous ses sens en alerte, pour capter tout ce qui nous entoure, comprendre tout ce qui se passe. Il n'y a pas meilleur stress que celui que procure le voyage. Une forme d'adrénaline, parfois lente qui dure le temps du séjour.

On découvre l'inconnu, ce nouveau pays, cette nouvelle culture, de l'intérieur, plongé dedans. Et on regarde le connu, le chez-soi, son propre coin du monde, de loin. On s'en ennuie et on le redéfinit. Parce qu'on le compare, parce qu'on a à le décrire, parce qu'on a le regard extérieur des autres pour s'en faire une idée plus objective, plus complète. Leçon d'humilité, d'ouverture d'esprit et de bonnes remises en question.

Que j'aime cet enrichissement, cette évolution tangible que ça peut apporter à nos idées et opinions. Sentir qu'on avance, qu'on se définit toujours un peu plus. En étant confronté à la différence, en frappant les murs qu'on s'est mis sans trop s'en rendre compte.

J'écris cette déclaration d'amour du voyage, Virgin Mékong Mary à la main, dans un bistro au centre-ville de Hong Kong. Je regarde la diversité du flot de personnes qui coule dans les petites rues animées. Ce n'est plus la Chine. Hong Kong est un endroit bien à lui. C'est gros, mais simple en même temps. J'aime Hong Kong.

J'aimerais vous envoyer un brin de ce bonheur, que vous ressentiez le bien fou que ça fait en dedans. Tout ce que j'ai, ce sont des mots. Et aucun d'entre eux ne sera assez fort pour que vous ayez une vague de cette énergie qui m'habite en ce moment. Mais je vous l'écris quand même, parce que ça me fait du bien aussi, de prendre le temps de le raconter, de le savourer de cette manière.

Merci de "m'écouter" radoter à propos de mon bonheur. C'est un petit plaisir coupable que j'aime m'offrir!