Après avoir fêté notre départ avec tous nos amis de Mulhouse (ceux du café-bar, ceux de la ville et notre famille), nous sommes finalement (enfin) parties vers le sud. Un dernier sprint avant notre retour au Québec.
À peine arrivées au Portugal, à Faro, dans une pluie diluvienne et parmi des gens costumés, nous étions un peu confuses par rapport à notre rendez-vous avec notre futur hôte. C’était le soir et notre cellulaire ne fonctionnait pas ici. Quand nous avons finalement réussi à nous rejoindre, nous avions à peine déposé notre sac qu’on repartait avec un plus petit pour aller dormir dans une autre ville, dans une maison de campagne de notre hôte. C’est que c’était soir de festival et qu’il fallait aller rejoindre des amis à lui là-bas. Allez hop! On reprend la route! C’est après une tournée de 4-5 bars qu’on s’est finalement posés dans un grand club où ça dansait fort. On a bien dansé, nous aussi, mais après des heures et des heures, tu te lasses de danser. Tsé, on vient de faire des heures d’avion, nous! Notre hôte et ses amis ont flirté à gauche, à droite, en haut, en bas, en diagonale, partout…sauf que nous on était assises dans les escaliers et on baillait, les bras bien croisés sur la poitrine. On peut tu s’en aller svp? Le lendemain, nous sommes finalement retournées à Faro, mais comme il a plus tout le long, il n’y avait pas grand-chose à faire et on a décidé de se rendre à Lisbonne une journée plus tôt que prévu. Mais comme nous arrivions une journée plus tôt à Lisbonne, notre hôte ne pouvait pas nous héberger la première nuit. Nous nous sommes donc réservé un lit dans une auberge. C’est finalement là que nous aurons passé la majorité de notre séjour puisque notre supposé hôte ne nous a plus jamais redonné de nouvelles. Faute d’hébergement gratuit, il a fallu revoir notre budget et nous en sommes donc arrivées à la conclusion que nos prochains repas seraient constitués de pois chiches et de cannes de thon. Mais pas question de sacrifier le vino, surtout quand la bouteille est à 1,65 euro!!! Nous avons tout de même pris le temps de visiter Lisbonne, mais en ne choisissant que les attractions gratuites ou vraiment inévitables. Ça tombe bien, parce que c’est une très belle ville agréable à marcher.
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Mai 2011
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