Après une bonne semaine à la ferme, Oli et moi avons décidé qu’on méritait un bon weekend reposant au soleil. Nous sommes donc partis pour Quepos ou, plus précisément, le parc national Manuel Antonio.
C'est une réserve remplie d’animaux et de plages plus au sud du pays. C’était prometteur. Samedi matin, Javier est venu nous reconduire à l’arrêt de bus ou nous devions attraper notre transport pour Quepos. En même temps, il devait ramener 10 personnes qui descendraient du dit-bus. Un bel échange de voyageurs, quoi.. Sauf qu’en arrivant à l’arrêt, les 10 personnes étaient déjà là! Oups, ça veut dire que le bus est déjà passé - merde! Sans hésiter une seconde, Javier vire de bord, et commence à poursuivre l’autobus. C’est +/- 7 km plus loin qu’on l’a rattrapé et qu’on a réussi à y monter. Ouuuuuf! Ça ne me tentais pas trop, moi, de passer une autre fin de semaine a gosser du bois dans la pluie… On est finalement arrivé à Manuel Antonio pour l’heure du dîner. Après un bon repas, on était ravitaillés et prêts à attaquer la plage. Beau temps, soleil, chaleur, grosses vagues, beau sable. On était gâtés. On s’est prélassé, on a bu une bière et un cocktail, on s’est baigné et là, on a vu un espèce de gros parachute avec des gens assis dedans qui volait au-dessus de l’eau. C'était du parasailing. " Eeeeeeeein, je veux faire ça moi!!!!!! " Chose dite, chose faite, quelques minutes plus tard, Oli et moi étions paisiblement assis à 100 mètres au-dessus de l’eau, en train d'admirer le petit coin de paradis que nous nous étions offert pour la fin de semaine. Moment magique. Le soir venu, on s’est gâté un autre bon repas au restaurant. Oli a mangé le burger dont il rêvait depuis si longtemps alors que moi j’ai plutôt opté local et j'ai choisi une délicieuse soupe aux fruits de mer. L’ambiance du restaurant était bonne et le serveur était super comique. On s’est donc permis quelques bières pour vraiment décrocher. C’est donc en taxi qu’on a remonté la côte jusqu’à l’auberge de jeunesse où on restait. Le lendemain matin, hop, on remballe nos affaires et on part pour visiter le parc national. On a marché plusieurs heures dans le beau milieu de la jungle (et des autres touristes) pour admirer la faune locale et cocher sur notre liste mentale tous les animaux qu’on souhaitait voir. A l’entrée du parc, hauts dans les arbres, quelques singes crieurs faisaient leur finfinaux alors que plus loin, le paresseux, lui, ne s’en faisait pas du tout. Dans un plus petit sentier, on a aussi vu plusieurs lézards, un tout petit mini serpent et encore des singes. C’est plus loin que c’est devenu vraiment intéressant, quand on est tombé sur une gang de petits singes pas gênés du tout qui étaient juste en bordure du sentier. On aurait pu les toucher! On a pu prendre une bonne série de photos alors qu’ils faisaient les beaux, pas du tout intimidés par notre présence. Et comme on était serrés dans le temps, on a accéléré pour finir le circuit, mais ça ne nous a pas empêché de voir un beau gros iguane qui se faisait bronzer la couenne près de la plage. C’est en sueur d’avoir marché si vite et si longtemps dans les sentiers abruptes qu’on a pris l’autobus qui allait nous ramener à Mastatal. Et là, à notre arrêt, après 3 heures de route, on avait 2 choix. Comme il n'y a pas de bus qui passe par la ferme cette journée-là, soit on marchait les 11 km qui nous en séparaient, soit on faisait du pouce. Pas d’auto en vue, donc on a commencé à marcher. C’était l’après-midi, et l’après-midi à Mastatal, habituellement il pleut. Mais ça n'avait pas encore commencé alors j'ai fait un souhait. Si on a un lift, je donne ma permission pour qu'il pleuve (oui, oui, c'est moi qui décide ça). Si on doit marcher tout le long, je demande à ce qu’il ne pleuve pas svp. Ça me semblait un compromis juste, non? J'ai l'impression que Mère Nature m'a entendue parce qu'on a finalement marché et qu'il n'est pas tombé une goutte. Onze kilomètres en montagne. En montagne, ça veut dire monte-descend, monte-descend. Après 1h45 de marche à bon rythme, on est arrivés en sueur à la ferme. Ouiiiiiiiiiiiii la douche froide, que je t’aime! Finalement, aujourd’hui, on a marché beaucoup beaucoup, beaucoup. J’ai faim, et je me fout qu’on mange encore du riz aux haricots noirs, en autant que je remplace toute cette énergie que j’ai brulée dans la journée. Je sens que je vais bien dormir ce soir, même si les chiens décident encore de se taper un concert nocturne d'insultes canines à travers le village... Je suis vraiment contente de la fin de semaine qu’on vient de passer. On a vu tout plein de belles choses, faites de belles expériences et dépensé beaucoup physiquement. Tout pour être fière et pleinement satisfaite! Mais je n'ai pas fini de me donner, parce que demain on recommence la semaine de piochage et de pelletage à la ferme! Go! Go! Go!
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