Bon, ça y’est, je craque. Je pète ma coche.
Il est 23 heures, c'est très tard pour ma petite routine d’ici. Et je ca-po-te. Dans mon lit, je ne fais que me tortiller depuis une bonne heure. Qui a dit que les petites bibittes ne mangeaient pas les grosses? Je vais lui montrer, moi, que j’me suis faite manger pas rien qu’un peu! Je ne sais pas ce qui se passe depuis hier, mais je me fais dévorer 50 fois plus que la semaine passée. Des fesses jusqu’au-dessous des pieds, j’ai des piqûres partout. Des moustiques et des bedbugs. Et oui, les maudites puces de lit, ça fait 1 semaine et demie que je dors avec elles tous les soirs. Je le savais, en arrivant, que les morceaux de mousse qui nous servent de matelas étaient propices à ça…Mais je ne peux quand même pas dormir par terre! Il y a là bien d’autres bibittes qui sont pas mal moins intéressantes! Ça fait que chaque soir, je me concentre pour m’endormir le plus vite possible, question de ne pas trop halluciner que je me fais piquer. Mais je n'hallucine pas. Les petits points rouges que je remarque à la douche le lendemain ne mentent pas… Et là, depuis hier, les moustiques se sont lâchés lousses. Ça pique en sacrament. Je sais très bien qu’il ne faut pas gratter, sinon c’est pire. Mais là, dans mon lit, peu importe de quel côté je me couche, j’ai les chevilles qui démangent en plus de visualiser les sournoises petites puces de lit qui me grignotent. Au moindre cheveu qui me tombe dans la figure, je sursaute et je me balance une claque. Je vire folle. J’paranoïe tellement que je vais bientôt me mettre à croire que j’ai des poux par-dessus le marché. J’ai cédé. Je me suis gratté. Pas longtemps, juste pour me satisfaire. Sauf que maintenant, ça pique, ça chatouille et ça brûle en plus. Quand je ferme mes yeux, je les vois les maudites, se régaler du buffet que je suis sur mon présentoir en foam beige. Je me fâche d’être si vulnérable et impuissante à la fois. Surtout que ce sont de si petits ennemis! Arrrrrg! Je me disais que si j’écrivais tout ça, j’allais peut-être me sentir mieux, trouver la force de les oublier le temps de m’endormir…Je n'ai rien à perdre de toute façon. Allez, j’me réessaye. Bonne nuit!
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